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Les défigurations critiques
1996 -
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Inceste ou passion de famille, à couteaux trop tirés, 1996
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Autoportrait de l’artiste en gagnant du Loto 1986- |
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Depuis 1986, inlassablement, Gérard Collin-Thiébaut travaille à parfaire cet autoportrait, en acquérant chaque semaine un billet du Loto de la Française des Jeux. Depuis, la manière s’est perfectionnée, actuellement, il joue chaque semaine une combinaison flash à 56 F, pour les deux tirages du mercredi et ceux du samedi. L’autoportrait est suspendu lors de ses déplacements à l’étranger.
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• Un Nouveau Musée Clandestin à Strasbourg 1988
Les douze premières Images de G. C-T.
Ces premières Images de G. C-T. sorties à l’occasion de l’exposition Saturne en Europe organisée par les Musées de Strasbourg, étaient distribuées par les gardiens dans tous les lieux où se déroulait cette exposition (Musée des Beaux-Arts et des Arts Décoratifs, Musée de l’Œuvre Notre-Dame, Musée de l’Ancienne Douane). Chaque gardien avait à sa disposition un paquet d’une même image qu’il offrait aux visiteurs passant devant lui. La visite complète de l’exposition ne permettait pas cependant de réunir la collection complète des images, une deuxième, une troisième voire une quatrième visite étaient nécessaire pour posséder cette série des douze premières Images de G. C-T.
- Albrecht Dürer, autoportrait.
- Raphaël Sanzio, autoportrait.
- Le Titien, autoportrait, 1570.
- Rembrandt van Rijn, autoportrait, 1669.
- Francisco Goya, autoportrait, vers 1815.
- Gustave Courbet, Bonjour Monsieur Courbet, 1854.
- Édouard Manet, autoportrait à la palette,1879.
- Vincent van Gogh, autoportrait devant le chevalet, 1888.
- Ferdinand Hodler , autoportrait à trente-neuf ans, 1892.
- Paul Gauguin, autoportrait «Près du Golgotha», 1896.
- Erich von Stroheim, autoportrait dans le film La marche nuptiale, 1927.
- Pier Paolo Pasolini, autoportrait dans le rôle de Giotto dans le Decameron, 1971.
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Portraits d’artistes célèbres 1987 |
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Dans l'une des salles du Musée des Beaux-Arts de Strasbourg, repeinte pour l'occasion dans un bleu néo-classique, quatorze surfaces blanches rectangulaires sont réparties harmonieusement, correspondant par leur format à quatorze tableaux célèbres, et sur lesquelles sont inscrits (lettre anglaise moderne de couleur grise) les prénoms et noms d'artistes célèbres, tels qu’on les nommait pour le grand public ; de gauche à droite : Léonard de Vinci, Diego Velasquez, Albert Dürer, Antoine Watteau, Pierre~Paul Rubens, Gustave Courbet, Pablo Picasso, Le Tintoret, Jan van Eyck, Francisco Goya, Paul Cézanne, Rembrandt van Rijn, Giotto, Jean Renoir (glissement délibéré du père au fils, traduisant le passage du moderne par le cinéma, dans une même famille qu’est l’art). Chaque surface blanche correspond à un tableau célèbre d’un peintre autre que celui qu’elle représente. Dans cette même exposition, une deuxième oeuvre de G. C-T. était présentée : Un Nouveau Musée Clandestin.
Première présentation : exposition Saturne en Europe, Strasbourg (14/9 - 4/12/1988)
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Inceste ou passion de famille, à couteaux trop tirés 1996 |
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L’une des salles du Nouveau musée de Villeurbanne pour l’exposition Et si c’était de l’Art ?, présentait un ensemble d’œuvres de Lucien Coutaud (1904-1977), appartenant aux collections publiques et privées, avec pour seul commentaire le texte descriptif et les cartels.
Descriptif : Inceste ou passion de famille, à couteaux trop tirés, cette nouvelle pièce reprend deux sentences de Marcel Duchamp alias Rrose Sélavy, fondée sur l’approximation linguistique : Inceste ou passion de famille, à coups trop tirés : ... pour nous dire peut-être, que s’il y a retour à la peinture, il faut pleinement l’assumer, avec moins d’approximation, et par conséquent pourquoi ne pas redécouvrir Lucien Coutaud (1904-1977), artiste présent mais enfoui dans de nombreuses collections de musées nationaux, tels le Centre Georges Pompidou, le Musée de Grenoble, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Le Carré d’Art à Nîmes, etc., «... car la peinture n’est en fait qu’une grande pension de famille où se mêlent inceste et passion, à couteaux tirés ... « Ce travail, comme souvent chez l’artiste, était en préparation depuis longtemps, car lors de la première présentation publique de ses Portraits de Caractères, au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (1988, Construction/Image), comme dans les présentations suivantes, l’on pouvait constater qu’un portrait ne correspondait pas au thème proposé( portraits des personnages médiatiques de ce demi-siècle), et cet intrus n’était autre qu’un artiste peintre, Lucien Coutaud. |
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Œuvres de Lucien Coutaud présentées, à droite en entrant, par le côté de la Chambre de la Règle du Jeu :
- En souvenir de nombreux mois de mai 1973, huile sur toile 97 x 130 cm (Fonds Coutaud, Paris).
- Les faubourgs célestes 1969, huile sur toile 73 x 100 cm (Fonds Coutaud, Paris).
- Homme mage des 10 haies à raie mont roue selle 1968, huile sur toile 146 x 97 cm (Fonds Coutaud, Paris).
- Pigeon du 25 juillet 1966, huile sur toile 73 x 92 cm (Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris).
- Taureaumagie cathare 1961, huile sur toile 130 x 162 cm (Musée des Beaux-Arts, Nîmes).
- Dimanche des Rameaux (ou Habitants du Château Fadaise) 1958, huile sur toile 146 x 114 cm (Fonds Coutaud, Paris).
- Adomo dédié au Sàr Péladan 1957, huile sur toile 97 x 130 cm (Musée de Grenoble).
- Paysage taurin 1956, huile sur toile 114 x 146 cm (Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris).
- A droite l’homme gris foncé paraît 1952, huile sur toile 114 x 146 cm (Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris).
- Des loirarbres 1951, huile sur toile 50 x 73 cm (Fonds Coutaud, Paris).
- Loirarbres par temps clair 1952, huile sur toile 60 x 73 cm (Fonds Coutaud, Paris).
- Fragment du verger aux yeux 1945, huile sur toile 81 x 116 cm (Fonds Coutaud, Paris).
- L’enfant et la fille en blanc 1946, huile sur toile 73 x 54 cm (Musée des Beaux-Arts de Lyon).
- La demoiselle des fers 1945, huile sur toile 81 x 54 cm (Fonds Coutaud, Paris).
- Les deux sœurs de la lune 1944, huile sur toile 61 x 38 cm (Fonds Coutaud, Paris).
- Cité végétale 1944, huile sur toile 60 x 92 cm (Fonds Coutaud, Paris).
- La carte postale 1938, gouache sur papier, marouflée sur toile, 245 x 200 cm (Fonds Coutaud, Paris).
- Jeune fille aux trois roues 1929, huile sur toile 81 x 65 cm (Fonds Coutaud, Paris).
- Dame dans l’escalier 1933, gouache sur carton 62 x 47 cm (Musée de Grenoble).
Première présentation : exposition : Et si c’était de l’art ?, Le Nouveau Musée, Villeurbanne, (5/03 au 1/06/1996).
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