Les Mœurs de ce siècle,
divertissement de société

1986-

Tableaux de Caractères utiles, moralistes, inutiles, modernes

• Présentations des Portraits de Caractères
ou Les Mœurs de ce siècle

C’est l’EDEA1, classification des caractères par la forme de l’empattement qui amena ce troisième volet des Mœurs de ce siècle : Les Présentations des Portraits de Caractères, présentation générique des acteurs médiatiques de la deuxième moitié de cette décennie. L’accrochage peut être partiel, mais la présentationi se divise toujours en deux parties se côtoyant.

La première partie intitulée Essais de Portraits de Caractères se veut dans la grande tradition du portrait, tant par le choix des personnages représentés, que par l'obéissance aux règles absolues de la ressemblance au modèle, et de la reconnaissance de la manière du peintre. Cette première partie se compose donc de portraits de gens célèbres de ce demi-siècle (ils ne peuvent être que médiatiques), dont la plupart sont tirés de magazines, de journaux, quelques-uns sont des cibachromes d’après photo prise directement sur téléviseur, (l’art du portrait ne se trouve-t-il pas exclusivement sur ces supports médiatiques ?), d’autres sont dessinés, reste d’un vieux geste artistique, à la mine plomb par l'artiste, d'après photo. Pour chaque portrait, a été choisi et fabriqué un cadre adéquat, l'ensemble est accroché avec un certain entassement, faisant référence aux anciens accrochages des collections de musées, en particulier à la Galerie des Offices à Florence, qui fut une étape décisive quant à l'idée de présentation (“... la disposition des tableaux doit être verticale et sur plusieurs rangs, afin de permettre aussi une exposition quantitative des oeuvres ...”). Les réapparitions médiatiques occasionnelles rendent ces portraits toujours d’actualité.
La deuxième partie, avec les Portraits de Caractères proprement dits, se compose de portraits sur toile 30 figure (92 x 73 cm), accrochés sur un seul niveau, « peints de la plume comme l’on peint du crayon» ( La Bruyère) en ce sens que l'on ne voit, sur chaque toile peinte en blanc, que le prénom et le nom du personnage représenté. Les lettres sont en cuivre plaqué or, le caractère, un Turino, taille d'une capitale : 85 mm, bas de casse hauteur : 50 mm.

2 - Classification des caractères par la forme de l’empattement, ou trait horizontal qui termine ses capitales (principe de Thibaudeau), Elzévir (le Garamont), Didot (le Bodoni), Egyptienne (le Ramsès), Antique (l’Europe).

Sommaire de l'Œuvre